Sur les traces des lavandières

Chemin de randonnée à pied ou à VTT

Départ : Effiat, sur la place d’Armes. Partir sur la droite, passer au pied de l’allée du château (XVIIè s, MH), rue Desaix et continuer tout droit.

  1. Découvrir sur la droite le lavoir de la garde du maréchal  ; ancien abreuvoir de la garde du maréchal construit par le Marquis d’Effiat au XVIIè s. Continuer tout droit jusqu’à atteindre la D93, prendre à gauche la rue du Cosaque jusqu’à la D984 ; à droite direction Aigueperse sur 50m puis à gauche, suivre le chemin de terre en longeant le ruisseau. Arriver sur la route Effiat/Olhat, prendre à droite jusqu’au village d’Olhat., prendre la première route à gauche, traverser la D223, descendre la rue de Lanjoin.
  2. faire 300m et passer devant le Lavoir de Lanjoin (en retrait de la route à droite). Suivre les balisages pour rejoindre la D223. La traverser, en face ; passer entre les deux étangs de la Mothe (aire de repos) et tourner immédiatement à gauche en laissant le domaine sur la droite.
  3. Passer près du lavoir de Pré Lissard, continuer jusqu’à la D93 (Hospices d’Effiat, XVIIè s à 100m à droite), traverser la route et prendre le chemin en face. Intersection suivante : sur la gauche, départ du raccourci (circuit de 5 kms).
    Poursuivre sur la droite et suivre le fléchage pour arriver à la D51, tourner à gauche jusqu’au Bethueix.
  4. Pour découvrir le lavoir, Prendre la rue des Serves à droite. A 600m dans un bosquet sur la droite se trouvent le puits et le lavoir du Bethueix. Revenir sur ses pas, arrivé à la place du village,tourner à droite. Sortir du village .
  5. Après avoir fait 200m, sur la droite, prendre la rue des Formes et à 200 m lavoir des Formes. Revenir sur ses pas pour aller franchir la D984 et suivre les balisages jusqu’au hameau de La Guelle. Prendre le chemin à gauche.
  6. A 300m sur la gauche lavoir des Rivets, puis dans le bourg de Denone prendre la 1ère rue à droite (château de Denone du XVIè s sur la gauche). Passer à côté de 2 puits, franchir la D437 pour passer à côté d’une croix. Prendre le chemin herbeux sur la gauche de la croix.
  7. En bas de la descente de la rue de la Fontaine, sur la droite, lavoir de Denone. Prendre à droite rue de la Plane, puis rue du Champ Thomas. Suivre le balisage pour regagner le point de départ, place d’Armes.
    Distance : balisage vert ; 14 km 4h00 Balisage bleu ; 5 km 2h00

Récit d’une journée de lessive à Effiat en 1940

La lessive se faisait une fois par semaine, en principe le lundi. On avait une pièce ou buanderie qui servait pour faire la lessive et cuire le chaudron pour nourrir les bêtes. Il y avait souvent une grande cheminée. Avec des briques et deux fers plats, on fabriquait un foyer et cela servait de support pour faire le feu sous la lessiveuse afin de chauffer l’eau et faire bouillir le linge blanc.

Le matin, on allait chercher cinq ou six seaux d’eau au puits pour la faire chauffer au feu de bois, qu’il ne fallait pas laisser s’éteindre une partie de la matinée. Sur un support en bois, on mettait le baquet à hauteur pour savonner le linge que l’on avait mis tremper dans de l’eau tiède et de la lessive. Il fallait une planche que l’on mettait dans le baquet. Elle servait à mettre les pièces de linge pour les savonner et les frotter avec une brosse de chiendent, afin que le linge soit propre.

 

Ensuite, on mettait le linge à bouillir dans la lessiveuse, avec de l’eau et de la lessive. Il était disposé autour d’un champignon qui, conduisait l’eau vaporisée vers le couvercle afin qu’elle retombe en fines gouttelettes qui, en traversant le linge, le nettoyaient. Pendant que le blanc bouillait, on frottait le linge de couleur dans l’eau du baquet ou quelques fois, dans la lessive dont on s’était servie pour le linge blanc. Puis, blanc et couleur étaient rincés au lavoir. On mettait le linge blanc dans une corbeille en osier qui lui permettait de s’égoutter et le linge couleur dans une bassine ou un seau.

Chaque maison avait une brouette légère qui servait seulement à amener la lessive au lavoir, ainsi corbeille, la bassine, la caisse avec un coussin et un sac pour se mettre sous les genoux, la brosse et le battoir.

Vers 15 heures, on partait au lavoir rincer le linge ; pendant deux heures, nous restions agenouillées dans la caisse avec souvent, les genoux trempés. Une fois le rinçage terminé, on rentrait pour le mettre à sécher sur un fil.

Pas besoin d'assouplisseur...

Une fois par mois, on passait le linge blanc au bleu. Dans un sac en toile, on mettait deux ou trois boules bleues que l’on faisait fondre dans une bassine d’eau et l’on passait le linge pour lui redonner sa blancheur. Le linge était toujours très souple sans assouplisseur ! ! !

Lucette Servoir